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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 11:05

http://un-echo-israel.net/Les-resistances-juives-en-France

 

resistances juivesPrésentation de l’éditeur

 Né en 1910, Georges Loinger a traversé le XXe siècle. Grande figure de la résistance juive, il témoigne de la réalité de l’engagement des Juifs contre l’occupant et le gouvernement de Vichy. Grâce à son exceptionnelle mémoire, il retrace l’histoire des réseaux juifs de sauvetage et rend hommage aux Justes, reconnus ou anonymes ; sans leur aide, dispensée sur l’ensemble du territoire, les arrestations et les déportations auraient été beaucoup plus nombreuses.

 

Biographie de l’auteur

Né en 1910 dans une famille juive de Strasbourg, Georges Loinger grandit dans une Alsace qui est allemande jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. Après des études d’ingénieur, il se rend à Paris pour devenir professeur d’éducation physique et sportive. C’est le docteur Joseph Weill qui l’a convaincu de la nécessité d’aguerrir la jeunesse juive afin de la préparer à la lutte pour la survie du peuple juif déjà persécuté outre-Rhin par les nazis. Parallèlement, son épouse, Flore, prend en 1937 la responsabilité d’un home d’orphelins juifs réfugiés d’Allemagne, au château de la Guette, où la baronne de Rothschild les accueille. Mobilisé en 1939, Georges Loinger rejoint le 172e régiment d’infanterie de Strasbourg. Prisonnier de guerre, il est interné en Bavière au Stalag 7A d’où il s’évade en 1941 pour rejoindre sa femme en France occupée : c’est ainsi qu’il traverse l’Allemagne nazie en échappant à de nombreux contrôles. Il rejoint alors la Résistance nationale ; envoyé par le réseau Bourgogne à Megève, à l’école de formation des chefs des Compagnons de France, il obtient des papiers officiels qui lui permettent de se déplacer à travers la France. Historienne, spécialiste de la Résistance juive, notamment du sauvetage des enfants, Sabine Zeitoun a dirigé le Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation à Lyon, de 1990 à 2001.

Georges Loinger

Broché : 270 pages
Editeur : Albin Michel (24 novembre 2010)
Collection : BEAUX LIVRES
Langue : Français
ISBN-10 : 2226181865
ISBN-13 : 978-2226181862

 

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 11:21

 

C'est son dix-huitième livre. Mais c'est aussi le premier d'entre eux, l'essentiel, qui rassemble les fils dispersés en un paysage unique. Depuis son ouvrage inaugural, Le Récit de la disparue. Essai sur l'identité juive (Gallimard, 1977), on savait Shmuel Trigano philosophe. Sans cesser de l'être, il est apparu aussi sous le visage d'un professeur de sociologie à l'université Paris-X. Ce sociologue hyperactif fonde, en 2000, l'Observatoire du monde juif, s'engage dans plusieurs polémiques, crée en 2006 la revue Controverses, qui porte bien son titre.

Longtemps, il eut l'impression de mener une double vie, comme les marins, un amour dans chaque port. C'est fini. Car ce millier de pages réunit ses divers chemins de pensée. "Au bout de quarante ans de cheminement, il arrive qu'on se retourne et qu'on comprenne le chemin qu'on a suivi. J'ai eu la chance extraordinaire de vivre un moment de ce type-là", dit-il.

Schématiquement, le sociologue s'est demandé, en parlant comme Max Weber : un "idéal-type" du judaïsme est-il pensable ? Le philosophe a répondu en proposant une théorie générale, un modèle capable de rendre compte de tous les aspects du judaïsme - des plus intérieurs aux plus externes, des plus classiques aux plus hétérodoxes. La construction de ce modèle ouvert fait se rejoindre métaphysique et histoire, ontologie et politique.

 

Retour au texte

Tout a commencé, paradoxalement, par saint Paul. "Quelle logique interne au système pouvait expliquer qu'on en sorte tout en s'inscrivant, d'une certaine manière, dans son sillage ? J'ai commencé à poser cette question en travaillant à un livre publié en 2003, L'E(xc)lu. Entre Juifs et chrétiens. Je me suis aperçu en chemin qu'un certain nombre de juifs "non juifs" - qui le sont pourtant tout en affirmant qu'ils se déjudaïsent - tels que Paul, Spinoza, Freud, Marx - présentaient des parallélismes frappants dans des registres intellectuels totalement différents. Cela m'a conduit à aborder le judaïsme du dehors de lui-même, à rendre possible une perspective qui rende compte de son éthique et de son ethos, à en élaborer un idéal-type plus vaste que toutes les formes effectivement réalisées dans l'histoire, et si possible en mesure de les englober toutes."

A partir de là, retour au texte biblique, immersion dans l'hébreu. Exploration d'un autre paysage, un lieu métaphysique de l'être juif, qui se déploie dans un mouvement de dédoublement. Alors qu'on croit le monothéisme régi avant tout par un principe d'unité, Shmuel Trigano fait voir au coeur du judaïsme le jeu permanent d'une dualité. Elle intervient entre les deux sexes, mais aussi, dans le texte biblique, entre deux Eden, deux langues, deux rituels, deux Torah, deux noms de Dieu, deux royaumes d'Israël... Mais cette dualité n'équivaut jamais à un dualisme qui mettrait face à face des éléments depuis toujours séparés et distincts.

 

Shmuel-TRIGANO.JPG

(PHOTO P.I.LURCAT)

 

Tout se joue, au contraire, dans une perpétuelle déhiscence interne, une séparation d'avec soi-même dont la création du monde fournit le premier modèle. "En hébreu, Dieu se nomme "l'être". Il est tout l'être et cependant un monde apparaît : voilà le premier paradoxe que s'efforce d'explorer la pensée juive. Le surgissement de l'homme implique que Dieu s'absente de son propre monde, "se retire". C'est autour de sa place vacante, de ce vide dont la figure féminine est la quintessence, que se constitue l'existence. Il en découle une autre idée fondamentale, celle d'un inachèvement du monde, qui fait corps avec ce processus originaire : il s'agit toujours de savoir comment le "second être" adviendra - que ce soit l'homme par rapport à Dieu, la femme par rapport à l'homme, Israël par rapport aux nations, les Lévites par rapport à Israël, etc."

Ce qui compte : maintenir l'inachèvement, garant du souvenir et de la source de l'origine, laisser l'histoire ouverte, toujours à poursuivre vers la naissance d'une humanité encore embryonnaire. "L'unité plane, mais elle ne se pose jamais. Elle siège toujours entre les deux visages de l'être, ne se réalise pas - ce qui est une autre façon de parler d'alliance, car il est impérieux, pour qu'elle existe, que les deux partenaires ne fusionnent pas."

 

Termes grecs

Passant de la métaphysique à l'histoire, le philosophe-sociologue repère dans l'histoire du peuple juif la présence constante d'une altérité au dedans : "Le peuple qui porte ce paysage de l'être est accompagné, à travers l'histoire, d'un autre intérieur. L'autre transcendant, bien sûr, mais aussi immanent. Depuis les temps bibliques, on peut repérer cette réalité structurelle permanente, présente sous toutes sortes de formes conflictuelles ou problématiques : au sein d'Israël (dissociation des Lévites et des tribus), mais aussi entre tout Israël et un autre qui est toujours là, le Samaritain, le Cananéen, le Philistin, aujourd'hui le Palestinien."

Parmi toutes les questions à poser, en choisir une, laissant l'histoire inachevée. Les matériaux de ce livre sont presque tous hébraïques, les exemples et les notions sont empruntés à la Torah. Pourtant, des termes en provenance du grec - éthique, ethos, ethnos, ethnikos - structurent la progression des analyses. Pourquoi n'avoir pas cherché les équivalents hébreux ? "Le jeu sur cette racine grecque m'a séduit ! Il n'existe pas en hébreu. En fait, cette dualité du grec et de l'hébreu exprime exactement mon projet : voir le judaïsme du dedans et du dehors à la fois. Le projet de description est "grec", l'être à décrire est hébraïque."

Roger-Pol Droit


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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 20:22

PRESENTATION DE L'EDITEUR (SEUIL)

Couverture de l'ouvrage : Niloufar - Ron Leshem
Niloufar
Ron Leshem

Littérature étrangère

Date de publication : 10/02/2011

EAN13 : 9782021026665

 

Kami, jeune provincial venu étudier à l'université de Téhéran, loge chez sa tante, Zahra, ex-vedette de cinéma censurée par le régime islamique. Dans le microcosme de l'immeuble se croisent et se protègent Babak, l'homosexuel qui un jour disparaîtra sans laisser de traces, Madame Safoureh, qui s’invente un passé prestigieux et se refugiera au Japon. Loin des regards malveillants, l'ordinateur de Kami et Internet leur ouvrent les portes du vaste monde, plus beau, riche de toutes les possibilités interdites. Un monde virtuel dans une vie de ténèbres.

À la fac, Kami rencontre Niloufar Khalidian, fille de la grande bourgeoisie, féministe engagée et première femme pilote de course. Elle entraîne le jeune homme dans les méandres souterrains de Téhéran : drogue, alcool, abandon du voile, livres interdits. Mais ne va-t-elle pas trop loin en défiant la norme religieuse ?

En décrivant les Iraniens aux prises avec leur quotidien, Ron Leshem établit un parallèle audacieux entre leur désarroi et celui de la jeunesse israélienne. Il nous livre un roman puissant, sincère, attachant.

 

Traduit de l’hébreu par Jean-Luc Allouche



Ron Leshem, né en Israel en 1976, journaliste, a été rédacteur en chef au Yediot Aharonot et à Maariv, directeur adjoint des programmes de télévision de Channel 2. Son premier roman, Beaufort (prix Sapir), a été adapté à l’écran par Joseph Cedar (Ours d’argent au festival de Berlin).



Jean-Luc Allouche est journaliste, ancien rédacteur en chef et correspondant à Jérusalem de Libération, traducteur de l'hébreu et de l'anglais, auteur et enseignant.

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 16:56
Alexandre-Jardin.jpgPrésentation de l'éditeur (Grasset)

"Tandis que mon père s'endort peu à peu contre moi, je lui parle une dernière fois :
Plus tard, tu ne pourras pas vivre avec le secret des Jardin. Il te tuera...
Tu feras un livre, Le nain jaune, pour le camoufler.
Au même âge que toi, j'en ferai un, Des gens très bien, pour l'exposer.
Et je vivrai la dernière partie de ta vie... La mienne.
Dors mon petit papa, dors...

Ce livre aurait pu s'appeler "fini de rire".
C'est le carnet de bord de ma lente lucidité."

A. J.

C’est un livre tout à fait inattendu dans l’œuvre de l’auteur de Fanfan et du Roman des Jardin. Pour la première fois, en effet, un « Jardin » décide de retrousser les légendes qui, jusque-là et avec sa propre complicité, ont embelli l’histoire de sa famille, et de se pencher sur la face sombre de celui qu’on appelait « le Nain Jaune », c’est-à-dire son grand-père, Jean Jardin.
Rappelons que celui-ci fut le directeur de Cabinet de Pierre Laval de mai 1942 à octobre 1943 ; autant dire que lors la rafle du Vél d’Hiv – à la mi-juillet 1942 – le Nain Jaune était bien au cœur du pouvoir collaborateur.
Dans Des gens très bien, Alexandre Jardin raconte son odyssée intime depuis l’âge de dix-sept ans, où il a commencé à comprendre ce que signifiaient les responsabilités glaçantes de son grand-père, tues par sa famille – avant de s’interroger sur les chemins qui conduisent quelqu’un de bien à participer à l’horreur ; et à l’assumer sans jamais se renier.
Derrière le rire d’Alexandre, il y avait donc ce secret terrible, étrangement exhibé par son père Pascal pour qu’il ne soit pas vu.
Ce voyage chez ces « gens très bien » passe par des souvenirs, des saynètes difficiles : c’est une confession grave.
Biographie de l'auteur

Alexandre Jardin a déjà publié une douzaine de romans. Il a obtenu le prix Femina pour Le Zèbre (1988).

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 08:59
Sarfati.gifPrésentation de l'éditeur (L'Harmattan)
Une longue fréquentation de l'oeuvre d'Emmanuel Lévinas et le souvenir toujours présent de quelques rencontres marquantes avec le philosophe ont avivé notre curiosité sur un point de sa pensée qui nous paraissait soulever bien des enjeux, puisque derrière le thème de l'éthique attend peut-être une autre manière de penser l'histoire. Emmanuel Lévinas interprète l'histoire de la philosophie, saisie sous le rapport de la philosophie de l'histoire, comme le lieu privilégié où s'élaborent le sens commun et la " sagesse des nations ". Les trois études rassemblées ici cherchent à délimiter les horizons d'une autre façon de concevoir l'histoire et, partant, l'historicité concrète à l'aune de catégories qui sont celles d'une nouvelle praxis. La première étude suit les phases de constitution du propos de Lévinas. Elle tend à mettre en évidence l'originalité de la critique du " schème égologique " distinctif de l'histoire de la philosophie. La deuxième étude consiste à unifier entre elles un ensemble de prises de position disséminées dans l'oeuvre dont l'interprétation raisonnée constitue un prolongement de la réflexion philosophique sur l'Europe, engagée par Edmund Husserl dans la Krisis. La troisième étude tente d'indiquer de quelle manière le souci herméneutique continue l'interrogation philosophique sur deux orientations essentielles : celle des relations qu'entretiennent la philosophie et les Ecritures interprétées philosophiquement et celle des rapports que l'Histoire Sainte, entendue comme prisme d'intelligibilité, serait susceptible d'entretenir avec l'historicité.
Biographie de l'auteur

Georges-Elia Sarfati est Professeur des Universités, directeur de recherche associé à l'Université de la Sorbonne-Paris IV (Sens, Texte, Histoire). Ses travaux portent sur la théorie et l'analyse des rapports entre discours et sens commun. Cette perspective intéresse plusieurs domaines : linguistique, philosophie, poésie.

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 18:15

http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/article-louis-ferdinand-celine-65882872.html

Louis-Ferdinand Céline
Celine

 

Pourquoi lorsque l’on veut parler de Céline, on cite toujours de l’auteur de « Voyage au bout de la nuit » et non pas celui de « L’Ecole des Cadavres » ou de « Bagatelles pour un massacre » ? Il s’agit pourtant du même Louis Ferdinand Céline, du même homme dont une partie de l’œuvre se trouve au sommet de la littérature française et l’autre partie effroyable, d’un racisme antijuif haineux et violent, côtoie les bas fonds de la pensée la plus abjecte. 

En avez-vous seulement lu quelques extraits ?

Visiblement, vous ne saviez pas. Je préfère l’imaginer ainsi car si vous saviez vous ne laisseriez pas parler aujourd’hui de « polémique » autour de l’annulation, de « l’inflexion », du « volte face » ai-je lu,  du Ministre de la Culture qui a décidé de retirer le nom de Céline de la liste des célébrations nationales. Vous le féliciteriez peut-être, vous le comprendriez surement. 

 

Mais comment le Haut comité qui propose chaque année une liste des anniversaires de personnalités a-t-il pu penser à honorer Céline, à celui qui écrit dans « L’Ecole des cadavres »

 

« Les juifs, racialement, sont des monstres, des hybrides, des loupés tiraillés qui doivent disparaître. […] Dans l'élevage humain, ce ne sont, tout bluff à part, que bâtards gangréneux, ravageurs, pourrisseurs. Le juif n'a jamais été persécuté par les aryens. Il s'est persécuté lui-même. Il est le damné des tiraillements de sa viande d'hybride. » (L'École des cadavres, Paris, Denoël, 1938, p. 108).

Ou encore :

« Je me sens très ami d'Hitler, très ami de tous les Allemands, je trouve que ce sont des frères, qu'ils ont bien raison d'être racistes. […]  » (p. 151)

La voilà donc la littérature de L.-F. Céline, répugnante, écœurante, nauséabonde. Celle du Dr Destouches et Mr Hyde dont la médecine qu’il conseille pour les juifs n’est ni plus ni moins la stérilisation chirurgicale et eugénique.

Je ne comprends pas.

Toujours dans « L’Ecole des cadavres », jamais de demi mesures, mais le racisme le plus radical : « on veut se débarrasser des juifs ou on ne veut pas s’en débarrasser. Qui veut la fin, veut les moyens et pas les demi-moyens ».

Si Céline manie sa plume antisémite comme une arme, lorsqu’il n’écrit pas, il exhibe le poison de sa bouche : comme le rappelle Annick Duraffour dans « L’Antisémitisme de plume », livre écrit sous la direction de Pierre André Taguieff ( Berg International Editeurs), « le 7 décembre 1941, Ernst Jünger, alors capitaine de l’état-major de l’armée allemande à Paris, rencontre L.-F. Céline à l’Institut allemand. Il note dans son journal : « Il (Céline) dit combien il est surpris, stupéfait, que nous, soldats, nous ne fusillions pas, ne pendions pas, n’exterminions pas les juifs – il est stupéfait que quelqu’un disposant d’une baïonnette n’en fasse pas un usage illimité. » …  « Si je portais la baïonnette, je saurais ce que j’ai à faire »

Est-ce celui-là que l’on voulait honorer 50 ans après sa mort ? Celui qui dans « Bagatelles pour un massacre », oppose le juif à la « France », « aux français », « aux enfants du sol », « aux indigènes », « au blanc », « à l’aryen » ?

Si son antisémitisme paraît à certains encore flou, dans « L’Ecole des Cadavres » il écrira : « Une seule race en France : l’Aryenne ! » et proposera une alternative : « Nous nous débarrasserons des Juifs, ou bien nous crèverons des juifs »

Ma question est la suivante : Pourquoi les membres du Haut Comité ont-ils inscrit le nom de Céline dans cette liste des personnalités honorables ? Ne connaissaient-ils pas l’autre écriture de Céline ou alors voulaient-ils honorer l’écrivain en imaginant que l’on allait oublier l’homme indigne ?  

Pourquoi a-t-il fallu attendre que Serge Klarsfeld intervienne ? Faut-il être juif pour se sentir insulté comme français par Céline ? Faut-il être juif pour lire ces pamphlets en français ?  

J’attends le jour où l’Histoire des juifs de France sera l’Histoire de France et de tous les français.

Karen TAIEB

Conseillère de Paris

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 08:22
Présentation de l'éditeur

Dans les années 1930, Robert Dautray s’appelle encore Robert Kouchelevitz. A l’école, les professeurs ne parviennent pas à prononcer son nom, ses camarades de classe ne jouent jamais avec lui : il doit rentrer tôt pour aider ses parents, de pauvres émigrés russes. C’est l’Occupation. Pour échapper aux Allemands, la famille se divise. Le père est déporté à Auschwitz, d’où il ne reviendra pas. La mère se cache avec ses enfants dans les Alpilles. Robert est berger mais il passe quand même le bac. A la Libération, il est reçu premier à l’Ecole des arts et métiers. Un professeur l’y remarque et songe pour cet élève hors norme à l’Ecole polytechnique. Sans trop y croire, Robert tente le concours. Il en sort premier, n’en éprouve aucune fierté, sa mère non plus. Ils ont d’autres préoccupations : survivre. Devenu major de l’X, le jeune ingénieur physicien rencontre des hommes importants, est initié aux usages de la bonne société. Mais seuls les mystères de l’atome retiennent l’attention du jeune savant. Une obsession qui permettra à la France, alors très en retard et très soucieuse de s’aligner sur les grandes puissances, de se doter, à la fin des années 1960, de la bombe H, ce glaive si puissant qu’il permet d’assurer la paix entre les nations.

  • Broché: 252 pages
  • Editeur : ECOLE/ECOLE LOISIRS (20 janvier 2011)
  • Collection : Médium documents
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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 11:29

http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/ext/http://www.primo-info.eu/selection.php?numdoc=Ed-402685238

 

 

Présentation de l'éditeur :

Pourquoi le simple fait de faire allusion à la race est-il scabreux ? Pourquoi est-il de mauvais goût de parler de la traite esclavagiste arabe ? Du terrorisme du FLN ? De l'irrédentisme du peuple palestinien ? Pourquoi seulement douter que l'immigration serait " une chance pour la France " est de nature à être placé sur une liste noire ? A-t-on le droit de dire du mal des Juifs ? Pourquoi peut-on être taxé de raciste ou d'être " facho " sans avoir, pourtant, le moindre préjugé racial et encourir ainsi les foudres de la classe médiatique ? Après Conversation sur les sujets qui fâchent avec l'historien Alexandre Adler, Gilles-William Goldnadel poursuit son analyse implacable du terrorisme intellectuel inhérent à l'idéologie victimaire. II s'attaque aujourd'hui au tabou des tabous : la détestation que subirait l'homme blanc occidental jusque dans la manifestation de son identité sociale ou nationale. Sur un sujet qui relevait jusqu'alors, littéralement, de l'indicible, l'auteur, sans complexe, explique les causes, qui remontent, selon lui, à la Shoah, et en décrit les dramatiques conséquences, y compris par l'autobiographie. Toutes les querelles modernes sont revisitées sans fard: l'identité raciale et nationale, le racisme anti-blanc, l'antiracisme confisqué par le militantisme d'extrême gauche, les crimes et la détestation de l'Occident appliqués à la lecture du conflit proche-oriental.

 

Éditions Jean-Claude Gawsewitch, janvier 2011

Collection : Coup De Gueule
Genre : Sciences Politiques Essais

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 14:59

http://www.lesprovinciales.fr/Jihad-et-genocide-nucleaire.html


par Richard L. Rubenstein

320 pages

Prix : 26 €




Livre disponible en librairie ou en cliquant ^ ici

« En un peu moins d’une heure, les États-Unis avaient subi sur leur territoire l’attaque la plus sanglante de toute leur histoire. Les structures symbolisant le pouvoir financier et militaire de l’Amérique avaient été abattues, et seule la bravoure altruiste des passagers condamnés du vol 93 de l’United Airlines avait pu empêcher une atteinte semblable du centre du pouvoir politique américain. Mise à part la pure horreur, ma réaction immédiate a été de me demander si mon livre sur la Shoah n’était pas devenu en un instant complètement futile. Elle avait eu lieu soixante ans auparavant, alors que nous étions là face à un danger tout à fait actuel… 
Pourtant si la Shoah a quelque sens pour les Juifs, c’est qu’ils doivent croire ceux qui promettent de les détruire, et spécialement lorsqu’ils sont à la recherche, comme l’Iran, des armes appropriées. Ils disent pour le moins la vérité et ont bien l’intention de tenir leur promesse s’ils le peuvent.

 
Comme nous l’indiquons dans ce livre, durant la guerre de Gaza en 2009, il y eut des appels pour une nouvelle Shoah et la réactivation des chambres à gaz, particulièrement dans les médias arabes, mais aussi au cours de manifestations publiques dans de nombreuses villes occidentales. 

 
Par une ironie cruelle, une paix déshonnête serait pire que l’honnête constatation que le conflit israélo-palestinien ne peut pas être résolu dans les circonstances actuelles. Ayant passé le plus clair de ma carrière à écrire et à enseigner au sujet de la Shoah, je me vois aujourd’hui de nouveau confronté aux ennemis jurés des États-Unis et d’Israël, qui ont promis d’exterminer mon peuple. Avec le savoir acquis au fil des ans, je ne vois pas d’autre solution que de prendre ces gens au mot. 

 
C’est pour cela que j’ai écrit ce livre. »

Richard L. Rubenstein, Jihad et génocide nucléaire 
Traduit de l’américain par Ghislain Chaufour

Livre disponible en librairie ou en cliquant ^ ici

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 15:16
www.crif.org Le comité directeur du CRIF a reçu ce jeudi 20 janvier Samuel Ghiles-Meilhac, auteur du livre Le CRIF De la Résistance juive à la tentation du lobby De 1943 à nos jours, paru aux éditions Robert Laffont. Ce livre est issu d'une thèse, soutenue à l'Ecole des hautes études en sciences sociales. A la fois histoire du CRIF et réflexion sur sa place dans la vie politique contemporaine, l’ouvrage de Ghiles Meilhac étudie le CRIF comme une institution, qui reflète autant la société française qui lui ai contemporaine que les évolutions du judaïsme français, du contexte international, en particulier en lien avec Israël. . « La parole du CRIF est précieuse, elle implique des responsabilités », a rappelé Ghiles Meilhac, raison pour laquelle elle suscite tant de débats. A la suite d’un exposé liminaire, de nombreuses questions ont été posées sur l'image du CRIF dans l'espace public, sa représentativité, son positionnement par rapport à la « rue juive » par les membres du Comité directeur, parmi lesquels Richard Prasquier, président du CRIF, Roger Cukierman, ancien président, Ariel Goldmann et Meyer Habib, les vice-présidents, Yonathan Arfi, conseiller du président, André Nadjar, président du B’nai B’rith de France, Pascal Markowicz, avocat et Haïm Musicant, directeur général. Lors de cet échange de vues, Samuel Ghiles-Meilhac et les membres du Comité directeur ont constaté des désaccords tout en soulignant leur volonté de poursuivre le dialogue. « Quelle est la principale qualité et le principal défaut du CRIF ? », a demandé en conclusion un membre du comité directeur. Samuel Ghiles-Meilhac a répondu : « je serai bien incapable d’y répondre. C’est la raison pour laquelle j’ai passé les trois dernières années à faire une thèse »
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