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L'actualite litteraire en France et en Israel, focalisee sur la litterature juive, israelienne et francaise a themes juifs.

Sortie d'Antifa d'Oskar Freysinger, réponse à Stéphane HESSEL

PRESENTATION DE L'EDITEUR (TATAMIS)

 

L’arme fatale, vous connaissez ?Vous pensez tout de suite à quelque-chose de létal, d’ultra violent. Eh bien non, l’arme fatale, ce n’est pas ça du tout. C’est exactement le contraire. L’arme fatale est un conglomérat d’indignation, de bons sentiments et de morale à quatre sous. Avec ça, vous renversez sans coup férir une montagne de sagesse et de bon sens. Il n’y a pas de remède contre l’arme fatale. Son nom est « antifa ». Elle éradique toute résistance, fait taire toute voix critique, neutralise toutes les consciences, décrédibilise toute réflexion. Voilà le nouvel évangile. Plutôt que de subir l’arme fatale sans réagir, l’auteur de ce petit récit tente l’impensable, ose le blasphème suprême qui consiste à rire de ce nouveau dogme qui a remplacé la raison par l’émotion. En déridant les zygomatiques des lecteurs, ce texte contribuera peut-être à décrisper le débat politique. Car si le rire, cet antidote puissant contre la connerie, est bien le dernier acte de résistance avant le désespoir, il est aussi l’attitude la plus libératrice de l’homme. Avec l’amour. Mais l’amour peut être pris en otage. Le rire pas.


L'auteur : Oskar Freysinger, 51 ans, est conseiller national (député) suisse, et une figure importante de son parti, l’UDC (Union démocratique du Centre), principal parti du pays avec presque 30% des voix. Il est par ailleurs lauréat du concours de poésie du Festival Rilke de Sierre, et auteur de nombreux ouvrages, en français (Le nez dans le soleil, Outre-Pensées, i-mages) et en allemand (Die Schachspirale, Brüchige Welten).

60 pages, 11 x 18 cm, 5€  

 

Extraits :

« Un jour que j’avais mal aux dents, la réalité des choses m’est apparue dans toute sa cruauté.
J’ai réalisé que l’être humain est une victime.
Et puisque j’étais un humain, j’étais moi aussi une victime.
Pas seulement la victime d’une simple rage de dents, non, mais d’un principe universel, dont la rage de dents n’est qu’une manifestation particulièrement douloureuse.
J’étais une victime de la vie !
Car la vie est injuste.
Elle vous en met plein les dents...

Déjà parce qu’elle ne vous donne pas le choix de la choisir ou pas.
Un jour, on est jeté dans le monde, splash, et confronté à l’injustice.
A cause de la génétique.
On peut naître en tant que Mozart, Hitler, Donald Trump ou un enfant des rues de Calcutta.
Le rôle est imposé et on doit ensuite composer avec.
Si on est Mozart, c’est plus facile.
Mais dans les rues de Calcutta, on risque plutôt de se décomposer avant d’avoir composé quoi que ce soit.
Voilà pourquoi j’ai décidé de défendre le droit à l’avortement.
Avec l’euthanasie en plus.
Ca fait des tas de victimes de l’injustice en moins.
C’est un acte civique contre la cruauté de la vie.
On va me dire qu’il y a des compensations à la cruauté de la vie.
Mais à quoi bon, puisque tout finit irrémédiablement dans la souffrance et le malheur.
Prenez l’amour !...

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