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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 07:45

JOSEPH-MELEZE.jpgAlexandrie pourquoi ? En parodiant le titre célèbre du film de Youssef Chahine (1978), on pourrait demander à l'historien Joseph Mélèze Modrzejewski ce que la vie du judaïsme dans l'Egypte hellénisée de l'Antiquité (331-30 av. J.-C.), dont il est un des plus grands spécialistes, peut avoir à nous dire aujourd'hui. Sans doute la mise au jour d'une tentative originale d'être "moderne", juif et grec à la fois en l'occurrence, en superposant plusieurs identités sans jamais chercher à les fusionner.

Le judaïsme que nous connaissons est celui qu'ont forgé les rabbins du Talmud, entre le IIe siècle avant et le VIe siècle après J.-C. La pluralité des voix qui, dans l'Antiquité, répondirent, avant le rabbinisme talmudique, à la question "Qu'est-ce qu'être juif ?" (Saducéens, hellénisants, judéo-christianisme, Pharisiens, Zélotes) y a été soit gommée, soit travestie en repoussoir. Grâce au livre de Modrzejewski, l'une de ces alternatives revit, dans le cadre de la "mégalopole" d'Alexandrie, comparable, par son éclat et son cosmopolitisme, à l'actuelle New York. Un tiers de la capitale de l'Egypte hellénistique était juive (jusqu'à 180 000 âmes) : elle parlait grec, avait oublié l'hébreu et inventé un judaïsme pré- ou non-rabbinique.

Auteur déjà d'une somme sur Les Juifs d'Egypte de Ramsès II à Hadrien (PUF, 1997), Modrzejewski fait revivre à merveille cet univers occulté en empruntant des chemins de traverse, ceux de l'histoire du droit notamment. Pas question pour autant d'idéaliser ce monde alexandrin. Encore moins de plaider pour une quelconque synthèse censée préfigurer d'autres "osmoses" mythologiques, de l'Andalousie médiévale à l'Allemagne pré-hitlérienne. A Alexandrie, la cohabitation s'achèvera d'ailleurs dans le sang, par la répression impitoyable de la révolte des Juifs de la ville (117 apr. J.-C.).

L'ouverture à la différence n'était du reste guère une qualité grecque. L'une des premières mentions des Juifs dans un texte de l'Antiquité (due à un disciple d'Aristote, Théophraste) qualifie ceux-ci de "philosophes nés" (à cause du monothéisme qu'ils professent). Joseph Mélèze Modrzejewski a découvert une allusion plus ancienne au jugement de Salomon, du vivant de Platon, chez Philiskos de Milet (IVe siècle avant notre ère). Elle montre aussi que les Grecs ne s'intéressent aux autres peuples que dans la mesure où ceux-ci leur ressemblent. Grecs et Romains reprochent aux juifs leur supposé "séparatisme" et leur "athéisme" (le rejet des dieux païens).

L'idéal de la cité grecque

Côté juif, certains milieux seront en revanche tentés par l'hellénisation. Un groupe de prêtres cherche même, aux alentours de 200 av. J.-C., à adapter le peuple d'Israël à l'idéal de la cité grecque. La mémoire de ce courant, assimilationniste avant la lettre, dont les leaders officièrent au Temple sous les noms de Jason et de Ménélas, finit par être honnie. Celle des Maccabées, prêtres rigoristes qui combattent l'hellénisation au cours d'une véritable guerre civile, est encore célébrée chaque année. Difficile donc d'être "juif et grec". Mais les vaincus ont aussi un avenir. Le programme des hellénistes juifs ne sera-t-il pas repris par un certain Paul de Tarse ?


UN PEUPLE DE PHILOSOPHES. AUX ORIGINES DE LA CONDITION JUIVE de Joseph Mélèze Modrzejewski. Fayard, "Les quarante piliers", 462 p., 26 €. Nicolas Weill

www.lemonde.fr

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 09:58

MYRIAM-SAR.jpgPRESENTATION DE L'EDITEUR (LES PROVINCIALES)

 

UN ROMAN À PARAÎTRE LE 21 SEPTEMBRE


« Il fallut inventer une cérémonie. Inverser le serment. » Sur la colline de Massada, les troupes enterrent le drapeau à l’étoile de David, les satellites israéliens explosent dans le ciel, l’évacuation est ordonnée, l’État sabordé : « Retour en diaspora. » Dans ce roman d’anticipation, l’auteur, « une jeune Israélienne de trente ans », décrit l’auto-dissolution d’Israël. Ayant pris acte de la défaite, le jeune État organise méthodiquement sa propre fin, aussi abrupte qu’a pu paraître sa création. Défaite non pas militaire, non pas strictement politique, mais défaite au sein de la guerre de la narration, une guerre absolument perdue par le peuple du Livre redevenu scandale pour tous les peuples. Fin d’un rêve. Myriam Sâr revient sur la généalogie de ce rêve et l’illustre à travers les pérégrinations d’une troupe de théâtre où acteurs israéliens et palestiniens tentent d’inventer ensemble un langage commun. Dans une écriture flamboyante, quelquefois suffocante, un style de fondrière, Myriam Sâr révèle la destinée tragique d’Israël sur fond de guerre des rêves et de passions ravagées.

Présentation complète du livre

 

http://www.lesprovinciales.fr/L-An-dernier-a-Jerusalem.html

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 18:19

 

Voici un ouvrage étonnant et très original. C’est l’histoire d’un jeune homme bohème qui entreprend un grand voyage initiatique.
 
Il se retrouve à Prague, à Varsovie où le zloty est bon marché, à Vilnius et à Riga, à Budapest, à Sofia, en Turquie et ailleurs sur fond de quête d’identité. De retour en France, le voici rejoignant la communauté du Soleil Levant au sein d’une abbaye construite près du lac du Bourget. Des chrétiens venus du monde entier s’y retrouvent. Et puis, un jour, le héros se souvient que l’une des ses grands-mères, Madeleine Stein, était juive. Dès lors, son parcours prend une autre direction. Il va se rapprocher de plus en plus du judaïsme, se retrouver en Israël et porter la kippa. C’est très agréablement écrit. À découvrir.
 
Jean-Pierre Allali
 
(*) Éditions Dreidel. Juillet 2011. 352 pages. 22 euros.
 
Photo : D.R.
www.crif.org
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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 12:42
Taguieff IsraelDerrière la pléthore d’opérations anti-israéliennes
Où l’on voit qu’un boycott n’est pas qu’un simple boycott, une manifestation dite pacifique n’est pacifique que de nom, qu’accuser de « colonisation » ou « d’apartheid » veut diaboliser et honnir et que prétendre que le sionisme serait un racisme, c’est, en réalité, vouloir la fin de l’État juif…


C’est avec son brio et sa précision habituelle que Pierre-André Taguieff passe au crible tout ce qui procède aujourd’hui de la détestation d’Israël sous le prétexte fallacieux que l’État juif serait coupable d’un grand nombre de crimes et se serait mis ainsi au ban de la société. Ce qui justifierait donc que, criminalisé, il soit mis à mort. Des forces convergentes s’emploient à le vilipender, à provoquer des incidents auxquels Israël ne peut que répondre, tentant de le « pousser à la faute », par le biais de « boycotts » racoleurs, de « flottilles » soi disant humanitaires mais qui ne le sont pas, ou, dans un autre registre, se faisant le héraut d’un négationnisme militant... Ces forces allant des antisionistes radicaux à « Ahmadinejad et Cie. »
Un exemple type, parmi tous ceux qu’il donne, en est l’Opération Plomb durci et peu importe que le juge Goldstone ait fait depuis son autocritique – sans toutefois aller au bout de son aveu – lui qui avait présidé la commission d’enquête de l’ONU ayant alors condamné Israël sans appel, l’accusant d’avoir réprimé des manifestations pacifiques dans « un bain de sang », image fausse qui a pourtant la vie dure.
Mais rien de cela n’est apparu par hasard. Et Pierre-André Taguieff nous en dévoile la source qui n’est autre que ce qui se tramait autour de « l’ancienne question juive, » devenue donc « la nouvelle guerre contre les Juifs, » avec ses composantes radicales, islamistes, un sens de la « culpabilité occidenta- le », « les dérives onusiennes » et ce qu’il qualifie, à juste titre, « d’accusations délirantes » qui passent pourtant pour crédibles...
D’une lecture limpide, l’ouvrage est abondamment étayé, avec nombre de notes détaillées. Il est incontournable pour être armé afin de lutter contre la criminalisation si préoccupante d’Israël...

 

Hélène Keller-Lind, Actualité Juive n° 1172 du 21 juillet 2011

 

Israël et la question juive de Pierre-André Taguieff

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 12:50

DEL-VALLE.jpgLa liberté de conscience, la fraternité, la tolérance sont tellement ancrées dans nos mœurs occidentales chrétiennes ou post-chrétiennes qu'elles nous paraissent une simple évidence, un droit inaliénable et universel. Pourtant, cette évidence n'a pas cours sous toutes les latitudes. En terre d'Islam, les chrétiens autochtones sont sauvagement persécutés, égorgés, harcelés, conspués, humiliés. Si c'était l'affaire de l'extrémisme uniquement, on pourrait se dire qu'il y aurait de l'espoir de vaincre un jour, par le droit, la diplomatie ou des aides financières les pays victimes de ces fondamentalismes. Mais l'affaire est plus grave. Dans son ouvrage, Alexandre del Valle décortique les mécanismes qui sont à l'oeuvre, et qui expliquent comment, au XXIe siècle, la religion chrétienne est la plus persécutée au monde, et pourquoi le monde, globalement, ferme les yeux.

Relégués au rang de citoyens inférieurs, sans cesse humiliés et vexés dans leurs biens et dans leur chair, les chrétiens sont considérés comme des apostats, des traîtres, des alliés des "croisés", bref les éléments les plus subversifs des États, même prétendument laïques, tirant leur droit de la charia. Car l'intolérance et l'injustice sont souvent ancrées dans le droit public : interdiction de se convertir à une autre religion que l'Islam, interdiction du prosélytisme, interdiction de construire ou de rénover des églises, de diffuser de la littérature religieuse autre qu'islamique, interdiction du blasphème... Au nom de ce dernier interdit, bien des débordements fanatiques, bien de basses vilenies...

Pays après pays, Alexandre del Valle dresse la liste des États qui persécutent les chrétiens - en Orient spécialement. Ces États donneurs de leçon sur les droits de l'homme, particulièrement le respect et la tolérance des minorités musulmanes en Occident, ou encore sur les méfaits du colonialisme, mais qui oublient au demeurant que leur société repose elle-même sur des conquêtes - et sans remords ! - de plus grande ampleur, et surtout que l'absence de liberté de culte, de croyance et d'expression, sont constitutifs du ciment social (par exemple pour le cas où la fameuse Asia Bibi serait libérée légalement, plusieurs dizaines de milliers de volontaires très-fidèles, de "purs", et pas seulement des extrémistes, sont prêts à l'égorger eux-mêmes : c'est dire comme la population peut être soudée par une commune croyance, intransigeante, qui exalte la haine des juifs, des croisés, et des chrétiens).

On apprend ainsi, avec horreur, les abominations perpétrées contre la minorité chrétienne dans ces pays musulmans, mais aussi bouddhistes, hindouistes, communistes. Le bilan est accablant, tant par la clarté, la lucidité de l'analyse, que par le déluge des faits.

Espérons que cet ouvrage brillant éveillera les consciences partout dans le monde, alertera institutions et diplomaties, et permettra, par un juste retour aux choses, que les chrétiens d'Orient puisse vivre en paix sur des terres qu'ils foulent depuis très longtemps, bien avant l'émergence de l'Islam.

 

Alexandre Del Valle, Maxima-Laurent du Mesnil , 360 pages

 

http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/27769

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 08:11
WEINSTOCK2.jpgPrésentation de l'éditeur (Odile Jacob)
Le conflit entre Israéliens et Palestiniens n'a toujours pas trouvé d'issue. Quelles en sont les causes profondes ? Pour nous aider à comprendre les passions du présent, ce livre explore les cheminements et les déchirements de l'histoire. Loin des clichés réducteurs, Nathan Weinstock retrace la dynamique conflictuelle qui a façonné, puis opposé deux nationalismes issus d'une même terre. S'appuyant sur des sources rarement exploitées, dont les travaux de chercheurs palestiniens, il renouvelle la lecture de cette histoire sur de nombreux points : le parallélisme entre le sionisme et le mouvement Back to Africa ; les conditions de ventes de terres aux Juifs à la fin du XIXe siècle ; l'engagement du Mufti de Jérusalem et de Ben Gourion aux côtés de l'oppresseur ottoman en 1914 ; les luttes ouvrières menées de front par les ouvriers juifs et palestiniens après la Seconde Guerre mondiale, etc. Une somme qui devrait s'imposer comme l'un des ouvrages de référence sur la question.
Biographie de l'auteur

En parallèle à sa carrière juridique, Nathan Weinstock est un spécialiste reconnu du mouvement ouvrier juif et un traducteur réputé du yiddish. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les relations judéo-arabes qui ont fait date.

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 09:11
ILS AVAIENT DONNE L'ALERTEPrésentation de l'éditeur (Editions du Toucan)
11 septembre 2001 - 11 septembre 2011 Voilà maintenant 10 ans que s'est produite l'attaque terroriste la plus marquante de l'Histoire dont les images sont à jamais gravées dans nos esprits. Des attentats impensables, au coeur de la nation la plus puissante et la mieux renseignée de la planète. Aujourd'hui, après des années d'enquêtes, les méthodes, les hommes et le déroulement des faits sont à peu près connus. Et pourtant. Et pourtant, dès 1998 des hommes et des femmes, agents des services de renseignements ou diplomates, avaient risqué leur carrière, leur tranquillité, leur vie pour alerter leurs supérieurs sur l'imminence d'un complot de grande envergure contre des villes américaines, allant même parfois jusqu'à donner les noms des terroristes présumés, dont Mohamed Atta et Zacarias Moussaoui. Ces agents ont tous été immédiatement licenciés, poursuivis et mis à l'écart.
Ces hommes et ces femmes exceptionnels, ceux qu'on appelle aux Etats-Unis les whistle-blowers, François Bringer les a rencontrés. Ils témoignent dans ce livre et racontent ce qu'ils avaient découvert et ce qu'on a refusé d'entendre.
Biographie de l'auteur

François Bringer est journaliste indépendant. Il était à Manhattan le 11 septembre 2001. II suit depuis vingt ans les événements au Moyen-Orient, en Afrique et en Europe. Il a produit plus de deux cents documentaires et a remporté un Emmy Award pour son travail sur Ground Zero pendant et après le 11 septembre.

 

http://www.editionsdutoucan.fr/livre.php?id_livre=160

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 13:05

ABECASSIS.jpgPRESENTATION DE L'EDITEUR (ALBIN MICHEL)

 

« Et te voici permise à tout homme. »

Sans cette phrase du rituel juif que doit prononcer son ancien mari, une femme, même divorcée, ne retrouve jamais vraiment sa liberté.
Avec ce portrait de femme écartelée entre un nouvel amour et le poids des traditions, Eliette Abécassis retrouve les accents lyriques de La Répudiée et l’ironie lucide d’Une affaire conjugale. Un roman intense, fiévreux et bouleversant, d’une éclatante maitrise.

 

L'entretien vidéo

 

En savoir plus sur le nouveau roman d'Eliette Abécassis, Et te voici permise à tout homme

Lire un extrait

Découvrir les treize ouvrages de la rentrée littéraire 2011

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 13:26

NILI.gif« S'il vous sied de croire que, déja au Moyen-âge, mus par une pulsion devastarice, les juifs empoisonnaient les puits, propageaient la peste et immolaient des enfants chrétiens par pure perversité ; si vous êtes certain que ce peuple de poètes, d'écrivains, de scientifiques et de philosophes n'a pour vocation que d'accomplir les hallucinants Protocoles des sages de Sion - inutile de lire ce livre, vous croirez encore à de la propagande sioniste.

Si en revanche, vous êtes curieux de connaître le revers de la médaille, les dessous («dessous» parce qu'ensevelis sous des monceaux de mensonges) des grandes et petites controverses qui alimentent le conflict israélo-palestinien depuis près d'un siècle, plongez dans cet ouvrage écrit avec un souci d'exactitude et non dénué d'une certaine effronterie - celle qui caresse l'évidence bien pensante à rebrousse-poil, et qui, à contre-courant des poncifs et des paresses de l'esprit, ne renonce pas. »

 

http://www.samuel-nili.com/lire_le_livre.php

 

EDITIONS DAVID REINHARC


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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 15:15

AVENTURE-MARRANE.jpgPRESENTATION DE L'EDITEUR (SEUIL)

 

Traduit par Béatrice Bonne

Date de parution 20/10/2011

Histoire (H.C.)

672 pages - 30 € TTC

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La conversion forcée puis l’expulsion des juifs espagnols et portugais sont des événements tragiques de l’histoire européenne. En se fondant sur une considérable documentation, Y. Yovel revient d’abord sur l’histoire de ceux qu’il préfère désigner du nom de conversos : leurs origines dans l’Ibérie musulmane ; les raisons complexes de leur conversion forcée à la fin du XIVe siècle ; leur expulsion pour raison de « pureté du sang » à la fin du XVe ; leur « fortune » ultérieure en Europe.

Ce travail historique est cependant prétexte à une interrogation philosophique ou anthropologique : « qu’est-ce », au fond, qu’un converso ? Que signifie une conversion forcée ? Comment la vit-on intérieurement ? Pourquoi les marranes ou conversos sont-ils devenus des précurseurs de l’âge moderne ? Sont ainsi abordées les questions de l’« autre intérieur », de l’identité multiple, de la subjectivité scindée, de l’illusion de l’identité homogène, de la valeur de l’accomplissement individuel, de l’importance relative accordée aux « choses de ce monde-ci »… quand tout espoir religieux a disparu.


Yirmiyahu Yovel a enseigné à l'université de Jérusalem et à la New School University de New York. Ses livres, Spinoza et Autres Hérétiques (1991) et Les Juifs selon Hegel et Nietzsche. La clé d’une énigme (2001), aux Éditions du Seuil, ont été traduits dans plusieurs langues.

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